dimanche 30 décembre 2007

Entrée en Patagonie Argentine

J'ai repris le vélo et nous parcourons la patagonie Argentine. Ma blessure cicatrise super bien sans infection grace aux bons soins de ma coéquipière, mais je dois utiliser une position particuliére de la main, ce qui me cause une douleur entre l'index et le pouce. Cela s'oublie lorsque l'on respire l'odeur des lupins qui recouvrent les talus de la région des lacs des parcs de la patagonie.
Aujourd'hui, nous avons passé les 3500km et eu notre premier jour de pluie. Nous avons roulé pendant 50 km sous la pluie avant d'affronter le vent terrible de Bariloche pendant 30 km. Des bourrasques vraiment impressionnantes à défèrer les chevaux.
Nous allons passé le nouvel an ici et j'en profite pour vous souhaitez une bonne année 2008.

mardi 25 décembre 2007

Noël à Pucón

Un asado (barbecue) pour Noël, une maniére un peu différente de vivre cette fête que nous avons passé avec la famille qui nous loue une chambre avec cuisine et salon. Hier, il faisait 32 degrés, que calor, il fallait au bord du lac pour avoir un peu de fraîcheur. Le vent était trés fort et chaud. Mais noël sans neige ne serait pas noël, alors nous regardant au dessus du lac Villarica, la neige sur le volcan éponyme, toujours en activité, qui laisse échapper son panache de fumée. On vous laisse imaginer le paysage, le tout dans une ville avec des maisons en bois trés colorées.
Nous avons mis les vélos au repos à cause d'une chute que j'ai fait dans une descente d'un chemin recouvert de cailloux. Le gant n'a pas résisté et les gravillons m'ont entaillé profondément la paume de la main droite.
Avoir une infirmiére comme coéquipiére s'avére trés utile (c'est beaucoup mieux qu'EUROPE assistance, je recommande aux cyclistes de le prévoir dans leur check-list) et je bénèficie de soins de haute qualité.
Tout cela nous a empêché de nous baigner dans des termes chauds dans la verdure.
J'espére pouvoir reprendre le voyage demain si je ne suis pas trop handicapé sur mes appuis au niveau de la poignée.
Notre prochaine destination sera de voir les lacs coté argentin donc retraverser la cordilliére mais le col est beaucoup moins haut( environ 1300m).

vendredi 14 décembre 2007

VALPARAISO

Nous sommes de nouveau au CHILI. Aprés un passage difficile de la cordilliére des Andes car au troisiéme jour d'ascension, au bout de 20 kms, nous avons fait du stop pour ne pas mettre notre vie en péril à cause d'un vent violent. Les rafales nous projetaient sur les bas-côtés, heureusement stabilisés et parfois au milieu de la route. Ce qui est particuliérement dangereux avec un trafic trés important de camions et de bus. Ne voulant pas avoir un petit sanctuaire sur le bord d'une route Argentine avec notre nom dessus, comme cela se pratique dans ces pays, c'est avec regret que nous avons renoncé à poursuivre dans un paysage tellement magnifique.
Le lendemain, arcboutés sur nos machines contre le vent et une montée difficile vers le col qui passe au pied de l'Aconcagua (6950 m), nous avons eu un passage de douanes chilienne musclé sur nos vélos avec les chiens pour la drogue et un appareil pour detecter si le cadre du vélo de Véro n'était pas plein de produits.
Aprés, ce fut le bonheur de dévaler la descente vertigineuse de Portillo, station de ski chic du Chili, en doublant les camions dans les lacets.
Nous sommes à Valparaiso, classé patrimoine de l´humanité et ce port le mérite, avec ses maisons colorées et ses palais, pour certains délabrés, mais un vrai régal architectural. Donc une ville à voir absolument avec ses "ascensors" pour monter sur la colline.
Nous poursuivre notre périple vers le sud en longeant la côte du pacifique.

jeudi 6 décembre 2007

Mendoza

Nous sommes dans la région du vin, les meilleurs du monde selon les argentins. Ces derniers sont assez expansifs et font la fête avec la musique à donf. Ce qui donne des nuits trés agitées dans les campings.
Contrairement au nord du Chili, on trouve de la viande en abondance et pour un prix ridicule.
Par contre, pour des informations sur les distances ou les routes, c'est toujours plus ou moins, donc du simple au triple.
La chaleur est toujours présente 45 degrés, mais c'est seulement le printemps.
Bientôt nous allons retraverser la cordilliere pour retrouver le Chili.